Musique : Bon Iver "29 #Strafford APTS"
Silence est monochrome.
Et quelques mots de Bernard Devaille que je fais miens pour l'occasion. "Il faudra dire que j’aurai aimé les ports, la pluie, le vent, que rien plus que la brume et le brouillard n’aura convenu aux indécisions de mon être (…)."
Musique : The Shoes "Time to dance"
Plus de bras que de branches
Qui cherchent et s'agitent
Qui cherchent sous l'écorce
la physique ennemie.
Plus de bras que de branches
Et à leurs pieds la sève
Leurs racines boivent au ciel
L'espoir de devenir
Cimes
Musique : Matt Elliott "Oh how we fell"
Dans le ventre des eaux, la constellation d'ombre des étourneaux.
Musique : St. Vincent "Cruel"
À la paille déguisée sous le vent. Fétu à la peau sèche - Fétu à la peau inane.
Musique : Ernst Reijseger "Dank sei dir Gott"
Premier mouvement des visions du Couvent de la visitation.
Musique : Michèle Arnaud "Les papillons noirs"
J'ai dans le ventre le bestiaire lumineux des anges à mandibules. Des nuées noctambules de papillons cannibales.
Musique : Dead man's bones "Burried in water"
Musique : Jonathan Benisty "Demain, Jerusalem"
Courir alors, 50 mètres encore avant l'explosion, Mais courir à plat ventre en s'excusant pour tout Car je connais la fin de l'autre histoire, au bout de l’horizon celle qui s’enfuit déjà et je sais que tu sais, que je suis ton absent, que j’appartiens déjà à l’autre rive. Mais on m'a dit pourtant, dans un autre hémisphère... Mais on m'a dit à moi, que nous pouvions encore, marcher à reculons.
Musique : Sébastien Schuller "Weeping willow"
3 ans déjà... Tellement d'images et de routes que je m'y perds souvent.
je prépare en ce moment, une exposition à Bruxelles, du 26 Février au 25 Mars au 29 rue des sables. Plus d'infos par ici : Art-base.be
il marcha longtemps.
Les pupilles rétractées, saturées de lumières, la caresse du vent en accroche-peau.
Jusqu'à la plaine immense... l'odeur de l'herbe partout : sur des kilomètres, l'herbe rouge.
Novembre d'opaline, et les araignées d'argent dévoreuses de soleil tissant les fils cristallins des maelströms de lumière.
Il regarde le ciel plus souvent, assez longtemps pour voir, de l'ether plein les yeux, passer les nuées, le vol froissé des oiseaux de papier.
Longtemps, trop longtemps, que ça m'était pas arriver... Se coucher avec l'aube, et tenter de saisir, capturer ce que fuit toujours un peu plus loin, on tend la main c'est vrai, on ne touche plus rien. Je perds pieds un peu, bateau ivre, vents, marées, dans l'eau noire et profonde Ophélia es-tu là ? Écoute avec moi, on peut peut-être entendre trembler, les aiguilles gigantesque, qui font tourner le monde, les rondes perpétuelles, les boucles infinies, redondances... On a le temps encore ? on peut compter les heures... et fermer les yeux, rassurés un peu d'entendre à nouveau se mouvoir l'immobile.
Puisque d'ici pourtant, rien ne bouge.
Musique : Placebo "my sweet prince"
Un automne sans toi.
Musique : Pixies "Where is my mind"
Et voilà la version finale...
Le bruissement de l'air sur les pâles d'un ventilateur à un côté hypnotique... la fatigue y est aussi peut être pour quelque chose... si je ferme les yeux je peux presque me persuader que c'est le vent. J'ai envie de dormir sous un chêne.
Il fait chaud, je fond littéralement...je me suis acheté un ventilateur. Il va devenir mon meilleur ami. Ma vie dépend surement en partie de lui, faut dire qu'avec le PC qui tourne toute la journée dans cette toute petite pièce (qui prenait d'ailleurs de plus en plus l'allure d'un sauna) l'air devenait difficilement respirable. Je me sens comme le lapin d'Alice...en retard... Seulement je n'ai plus de photos, faut que j'en fasse et il fait vraiment beaucoup trop chaud pour faire quoi que ce soit.
Quand on dort peu, on se retrouve souvent seul.
même pas peur - des histoires trop fragiles. De savoir que se trouver c'est surtout se perdre souvent - même pas peur.
Je suis le saule où le vent pleure.
Une demi heure que j'attends quelqu'un dans une station service désaffectée... je crois que je me suis trompé de lieu de rendez-vous; la prochaine fois je demanderai de répéter... Parfois je dis oui et je crois que je comprendrai plus tard... Souvent je me trompe.
Musique : Bagdad Café "I'm calling"
"La Musique, quand meurent de douces voix, vibre encore dans la mémoire; les parfums, quand de suaves violettes agonisent, vivent encore dans le sens qu'ils excitent. Les feuilles de rose, quand la rose est morte, sont recueillies pour le lit de la bien-aimée; ainsi sur tes pensées, quand tu seras partie, l'amour lui même s'assoupira." Shelley
Retour à la vie normale...où presque, entre temps les fourmis ont essayé de prendre la maison en otage; enfant j'avais des relations passionné avec les fourmis, malheureusement la passion est bien souvent destructrice... maintenant je m'en tiens à distance, pour leur bien. Je précise que pour cette prise aucune fourmis n'a été blessée.
Je suis un peu fatigué, j'ai marché une bonne partie de la journée dans les égouts...enfin quelque chose dans le genre en tous cas. Je pense que je devrais plus souvent dire les choses de manière simple.
Musique : Lisa Ekdahl "Rivers of love"
Enfant, à l'arrière de la voiture je regardais les maisons perdues dans la nuit, une lumière allumé inventait un monde minuscule. J'avais envie d'être à leur place, de vivre d'autre joies, d'autre peines. Juste pour savoir ce que ça faisait d'être quelqu'un d'autre.
Le silence... je suis sur que le silence reste bien souvent ce que j'ai de mieux à faire.
Musique : Goldfrapp "Utopia"
Le plus difficile dans ce genre d'exercice, c'est sans doute de réfléchir à ce qu'en penseront les proches... Souvent c'est dans cet entourage même que se trouve les personnes qui nous connaissent le moins... il existe une peur - celle du masque tombant - nous laissant nu devant des gens qui nous pensaient autre. L'aveu du mensonge quotidien.