Musique : Martina Topley Bird "Rain"
À l'aube claire / la lumière neuve sur moi
dans le jour si j’avance /Les couleurs tombent sur moi
Et quand dans le soir tombe / la lumière noire sur moi
Musique : Nick Cave "Cosmic Dancer"
Enfonce toi dans l'inconnu qui creuse. Oblige toi à tournoyer.
Musique : Dans les reflets
En chacun de nous est une île - par l'extérieur désertée
(Les refuges invisibles)
(les refuges invisibles)
Musique : Leonard Cohen "Listen to the hummingbird"
(série Les refuges invisibles)
(…) et quoi mieux que deux images pour entrer dans cette année miroir (moi qui suis entièrement double)
Musique : Fever ray "When I grow up"
Les paysages sont des temples et nous y voyageons.
Musique : Third eye foundation "Wake the dead"
De l'eau des brumes, bleu comme l'étoffe, un jour je deviendrai la nuit.
Musique : Bon Iver "29 #Strafford APTS"
Silence est monochrome.
Et quelques mots de Bernard Devaille que je fais miens pour l'occasion. "Il faudra dire que j’aurai aimé les ports, la pluie, le vent, que rien plus que la brume et le brouillard n’aura convenu aux indécisions de mon être (…)."
Musique : Timber Timbre "Sewer Blues"
Dernières minutes de Janvier pour dire, qu'ici où ailleurs tout est débordement.
Musique : Madeleine Cazenave "Brumaire VIII"
J'ai du attendre pour partager celle-ci. Septembre septembre. Du ciel partout, des oiseaux plein les poches.
Musique : Susanne Sundfor "Kamikaze"
"Il a caressé des petits serpents très doux ; il parlait toujours. Le mégot brûlait son doigt ; il a pris sa dernière bouffée. Le premier soleil l'a frappé, il a chancelé, s'est retenu à des robes fauves, des poignées de menthe ; il s'est souvenu de chairs de femmes, de regards d'enfants, du délire des innocents : tout cela parlait dans le chant des oiseaux ; il est tombé à genoux dans la bouleversante signifiance du Verbe universel. Il a relevé la tête, a remercié Quelqu'un, tout a pris sens, il est retombé mort." Pierre Michon
Musique : Leonard Cohen "Samson in New Orleans"
Hank écrivait : "There's a bluebird in my heart that wants to get out" et moi sous la mitraille.
wants
Musique : Metronomy "Love Letters"
Se chercher dans le cyan, apprendre l'envol…
L'envol est une histoire de 16 pages publiée dans le numéro 2 de la très belle revue Neuf/13.À voir et à lire chez votre libraire.
Musique : Regina Spektor "Blue Lips"
Extrait de la nouvelle graphique "L'envol" à paraitre en Février dans la revue Neuf/Treize
Musique : Ivan Moravec - Chopin Nocturnes "E-Flat Op. 09 n°02"
Nocturne. Comme moi. Silencieux. Comme nous.
Musique : Lady & Bird "La ballade of lady and bird"
En duo avec la talentueuse peintre Catherine Duchêne
Extrait de la série Métempsycoses.
Exposition du 10 au 20 Mai - Espace Vaucluse Avignon.
Musique : Sigur Ròs "Brennisteinn"
Nouvelle lune, nouvelle image.
L'oiseau de cendre révélé. Vrai sous la lune nue.
Musique : Kid Congo & The Pink Monkey Birds "Our Other World"
Mêler le sang, l'écume. Devenir. Devenir. Changer nos peaux en plumes.
Musique : Röyksopp "Running To The Sea" feat. Susanne Sundfør
Devenir cygne.
NB : L'image est disponible avec d'autres dans la section Tirages - anciennes ou nouvelles - à offrir ou s'offrir puisque c'est la saison. Puisque c'est nouveaux, puisque comme disait l'agent Cooper "Chaque jour faites-vous un petit cadeau".
Musique : The Knife "Marble house"
Des naces, des filets
Où le jour est tombé
Elles tissent les réseaux…
et la soie colle à la peau
Comme l'amour presque.
Musique : Matt Elliott "Oh how we fell"
Dans le ventre des eaux, la constellation d'ombre des étourneaux.
Musique : Jay Jay Johanson "Out of focus"
Des ailes disperser l'heure, du bec voler le temps.
Musique : St. Vincent "Cruel"
À la paille déguisée sous le vent. Fétu à la peau sèche - Fétu à la peau inane.
Musique : Ernst Reijseger "Dank sei dir Gott"
Premier mouvement des visions du Couvent de la visitation.
Musique : Burt Bacharach "South American Getaway"
Musique : French Cowboy "Dream"
Musique : Mermaids "Say you're alive"
Musique : Blonde Redhead "Falling Man"
Musique : Air "Missing the light of the day"
Musique : Dangermouse & Sparklehorse "Dark night of the soul"
Musique : Calexico "Inspiracion"
Musique : Matt Elliott "Drinking songs"
extrait de la série en cours "les mers intérieures"
Musique : Ez3kiel "The Montagues and the Capulets"
Musique : Jonathan Benisty "les variations de l'ether"
Une nouvelle photo extraite des "Variations de l'ether", à voir (et à entendre) du 14 Février au 03 Mars à la galerie Kennory Kim.
Musique : E.S.T. "the instable table and the infamous table"
Extrait des "Variations de l'éther" (parce que je n'y tenais plus d'attendre)
Musique : Venus "Poison"
nous y sommes, ou plutôt nous y serons, de toute façon ça faisait trop longtemps que l'envie de faire peau neuve me brûlait pour attendre d'avantage. Alors en attendant que les autres portes s'ouvrent sur cette improbable construction, on peut toujours revisiter les images du journal (dépoussiéré pour l'occasion), si étrangement, on ne préfère pas à ce spectacle celui du passage blanc des nuages de Mai.
Illustration pour les éditions Max Milo
Musique : Zoe Keating "Coda"
Entre deux eaux mes rêves opiacés.
Musique : Noir désir
Deuxième partie
Musique : Programme "Le jour est le brouillon de la nuit"
En effeuillant les nénuphars poitrinaires.
Jusqu'à la fin du mois de Juillet, deux expositions à Avignon.* Théâtre de la Golovine ( 1 bis rue Sainte Catherine ) An hat factory* Café Lavoir (101 rue de la bonneterie) 6 photos, presque au hasard.
Musique : Godspeed your black emperor "sleep"
Musique : Smoke city "underwater love"
deuxième partie
Musique : Eels "the sound of fear"
première partie
Musique : Sparklehorse "It's a wonderful life"
il marcha longtemps.
Les pupilles rétractées, saturées de lumières, la caresse du vent en accroche-peau.
Jusqu'à la plaine immense... l'odeur de l'herbe partout : sur des kilomètres, l'herbe rouge.
Novembre d'opaline, et les araignées d'argent dévoreuses de soleil tissant les fils cristallins des maelströms de lumière.
Il regarde le ciel plus souvent, assez longtemps pour voir, de l'ether plein les yeux, passer les nuées, le vol froissé des oiseaux de papier.
Musique : Noir désir "Le zen émoi"
Je crois que c'est ici que l'on devait se rendre...tout est allé très vite. Septembre encore apaisera les tempêtes.
Longtemps, trop longtemps, que ça m'était pas arriver... Se coucher avec l'aube, et tenter de saisir, capturer ce que fuit toujours un peu plus loin, on tend la main c'est vrai, on ne touche plus rien. Je perds pieds un peu, bateau ivre, vents, marées, dans l'eau noire et profonde Ophélia es-tu là ? Écoute avec moi, on peut peut-être entendre trembler, les aiguilles gigantesque, qui font tourner le monde, les rondes perpétuelles, les boucles infinies, redondances... On a le temps encore ? on peut compter les heures... et fermer les yeux, rassurés un peu d'entendre à nouveau se mouvoir l'immobile.
Puisque d'ici pourtant, rien ne bouge.
Musique : Roudoudou "Trust in me"
Et voilà la toute première image d'une série de portraits à venir, et à voir (en plus grand!) dans la partie galeries... J'ai eu beaucoup de mal à tenir ma langue, et finalement j'y suis pas arrivé, mais on dit que le meilleur moyen de résister à la tentation c'est d'y céder, dixit O. Wilde (encore lui ??). Au passage une date pour l'été au cas ou vous ne sauriez pas quoi faire... du 7 au 31 juillet en Avignon au théâtre des Béliers, au pire si vous n'aimez pas les photos allez-y au moins pour les pièces.
Musique : Alain Bashung "La nuit je mens"
J - 1, on y est presque. Beaucoup de changement en un mois, je me sens étranger ici, il va falloir reconquérir l'espace. Respirer plus profondément.
Musique : Placebo "my sweet prince"
Un automne sans toi.
Musique : Pixies "Where is my mind"
Et voilà la version finale...
Musique : Keren Ann "Sailor & widow"
Non, je ne suis pas mort. Cette fois je reviens avec une date d'exposition, qui aura lieu vers la fin janvier à Sérignan. Dès que j'aurais plus d'infos je vous tiendrais au courant, mais vous pouvez déjà me réserver la fin du mois de janvier, ça risque d'être bien.
Il fait chaud, je fond littéralement...je me suis acheté un ventilateur. Il va devenir mon meilleur ami. Ma vie dépend surement en partie de lui, faut dire qu'avec le PC qui tourne toute la journée dans cette toute petite pièce (qui prenait d'ailleurs de plus en plus l'allure d'un sauna) l'air devenait difficilement respirable. Je me sens comme le lapin d'Alice...en retard... Seulement je n'ai plus de photos, faut que j'en fasse et il fait vraiment beaucoup trop chaud pour faire quoi que ce soit.
02 : 31
Bon cette fois c'est sur il m'a quitté, et avant même que je termine la mise à jour du journal.... Première constatation on ne meurt pas de perte. J'avais empilé un tas de choses sur ce disque dur, ça fait longtemps que j'aurais dû sauvegarder tout ça... Ces morceaux de vie numérisé, morceaux de rien, lettres, images pour ne pas oublier. J'ai un autre ordinateur, je ne serai pas sans voix mais juste sans mémoire et j'ai soudainement peur que mon passé m'échappe.
Je n'habite plus dans une maison, mais dans une fourmilière... mon territoire se réduit à maintenant mon bureau, chaque centimètre étant âprement disputé à l'ennemi toujours en surnombre - je vais pouvoir considérer le génocide sérieusement.
Je me couche de plus en plus tard... c'est inquiétant, si ça continue comme ça, peut être que je ne dormirai plus jamais.
Musique : Goldfrapp "Black cherry"
Je suis fatigué, et je n'arrive pas à choisir l'interface de la nouvelle saison. Parfois, on a beau chercher... il ne se passe vraiment rien... et la meilleure chose à faire dans ce cas là, c'est de ne rien dire. Rien dire en s'excusant au passage (un peu d'humilité ne fais jamais de mal). Dormir aussi tiens c'est une bonne idée.
Et le deuxième jour... l'espoir revînt... je sais que je me coucherai un soir, sans avoir rien à faire, sans soucis pour la nuit, pour le lendemain.
J'ai envie de dormir, j'essaye de configurer mon nouveau compte, sans grand succès, d'ailleurs je crois que je vais abandonner pour ce soir avant de m'énerver pour de bon.
Je trouve qu'il émane une étrange beauté des maisons abandonnées; en prenant ces photos j'ai l'impression de remuer les souvenirs de quelqu'un d'autre... à travers ces murs qui transpirent leurs histoires, je suis témoin du temps.
Une nouvelle semaine...et une nouvelle page, je me demande si quand j'arrêterais, tout ce que j'ai fait disparaitra, ou plutôt le temps qu'il faudra pour que tout disparaisse. La beauté de certaines choses vient surement de leur nature éphémère.
Je pense trop, je suis sur que ça me perdra. Non seulement parce que ça prend beaucoup de temps (le temps c'est tout ce que j'ai) mais surtout parce que généralement ça sert à rien. J'ai déjà un chat sur les jambes, il est presque tard, j'ai peur de devenir fou.
Le niveau descend dans nos verres sans fond, et dans le rythme des verres qui défilent, le temps se fige pour un instant... je sombre dans l'oubli.
Musique : Placebo "My sweet prince"
Enfant lorsque je prenais un bain, je plongeais la tête sous l'eau et j'écoutais les bruits distordus et lointains, j'avais l'impression d'avoir pris une porte magique vers un autre monde, soudainement inaccessible... J'aimerais y croire encore.
Musique : Tracy Chapman "I am yours"
Je m'envole vers des contrées plus sereines... pas le temps d'écrire un roman... mais je raconte tout en revenant... bientôt...
Il fait froid, quelques flocons tombent... c'est toujours aussi fascinant pour moi de voir la ville endormie et silencieuse sous un manteau de neige, cet éphémère voile utopique.