Musique : Dirty Beaches "Lord knows Best"
Oeuvre réalisée avec Magdalena Lamri
Une partie de l’exposition est actuellement visible dans les murs de L'HORIZON à La Rochelle.
La version finale de celle-ci sera présentée à L’Ancien marché de l’Arsenal au printemps prochain.
Musique : Hus KingPin "Beth Gibbons"
… et entre les temps glisse le monde
Musique : The Doors "Albinoni Adagio"
Un an de voyage souterrain volatile pour arriver à la dernière image de la série : "Entre les temps glisse le monde"
Pas d'autre mot pour la fin, que ce mantra, pour aujourd'hui pour demain.
EXPOSITION "Expanding Landscapes"
Johann Fournier / Suzanne Moxhay
Du 04 au 15 Juin, 47 rue Chapon 75003 Paris
Musique : Nu devant un fantôme I
Une image tendue entre 2003 et 2018 - dans ces espaces qui se déploient ou se contractent - une image qui s'enracine, un temps pour un lieu et entre les deux glisse le monde.
Musique : Susanne Sundfør "Undercover"
Une image de la nouvelle série et un rendez-vous, pour ceux qui y habitent, pour ceux qui de passage, pour tous les autres aussi j'exposerai mes photographies à Aix en Provence ce mois ci :
"La rouille sous les rêves" exposition à la Galerie Jean-Louis Ramand du 23 Octobre au 3 Novembre
Musique : Lady & Bird "La ballade of lady and bird"
En duo avec la talentueuse peintre Catherine Duchêne
Extrait de la série Métempsycoses.
Exposition du 10 au 20 Mai - Espace Vaucluse Avignon.
Musique : The Shoes "Time to dance"
Plus de bras que de branches
Qui cherchent et s'agitent
Qui cherchent sous l'écorce
la physique ennemie.
Plus de bras que de branches
Et à leurs pieds la sève
Leurs racines boivent au ciel
L'espoir de devenir
Cimes
Musique : The Knife "Marble house"
Des naces, des filets
Où le jour est tombé
Elles tissent les réseaux…
et la soie colle à la peau
Comme l'amour presque.
Musique : Jay Jay Johanson "Out of focus"
Des ailes disperser l'heure, du bec voler le temps.
Musique : Mazzy Star "Common Burn"
Sous le joug des guillotines. L'ombre tutellaire dessine. Le vol stationnaire des garde-temps
Musique : Venus "Poison"
nous y sommes, ou plutôt nous y serons, de toute façon ça faisait trop longtemps que l'envie de faire peau neuve me brûlait pour attendre d'avantage. Alors en attendant que les autres portes s'ouvrent sur cette improbable construction, on peut toujours revisiter les images du journal (dépoussiéré pour l'occasion), si étrangement, on ne préfère pas à ce spectacle celui du passage blanc des nuages de Mai.
expositions : * 15 oct. au 15 nov. Avignon, Théâtre Golovine, 1 bis rue Ste Catherine (once again) * 21 oct. au 09 nov. Paris, Galerie Kennory Kim, 22 rue des vertus. (métro arts et métiers) du mardi au samedi de 14 h à 21 h 30
Musique : Saul Williams "List of Demands"
il marcha longtemps.
Les pupilles rétractées, saturées de lumières, la caresse du vent en accroche-peau.
Jusqu'à la plaine immense... l'odeur de l'herbe partout : sur des kilomètres, l'herbe rouge.
Novembre d'opaline, et les araignées d'argent dévoreuses de soleil tissant les fils cristallins des maelströms de lumière.
Il regarde le ciel plus souvent, assez longtemps pour voir, de l'ether plein les yeux, passer les nuées, le vol froissé des oiseaux de papier.
Longtemps, trop longtemps, que ça m'était pas arriver... Se coucher avec l'aube, et tenter de saisir, capturer ce que fuit toujours un peu plus loin, on tend la main c'est vrai, on ne touche plus rien. Je perds pieds un peu, bateau ivre, vents, marées, dans l'eau noire et profonde Ophélia es-tu là ? Écoute avec moi, on peut peut-être entendre trembler, les aiguilles gigantesque, qui font tourner le monde, les rondes perpétuelles, les boucles infinies, redondances... On a le temps encore ? on peut compter les heures... et fermer les yeux, rassurés un peu d'entendre à nouveau se mouvoir l'immobile.
Puisque d'ici pourtant, rien ne bouge.
Cela fait longtemps que je n'ai rien dis ici, il est des silences qui s'installent pour longtemps.
Boire. Boire par dérision, par lassitude. Compter. Compter le temps qui passe; le temps qu'il reste...et marcher, encore et toujours, vers qui ? vers quoi ? Rire à en pleurer, et pleurer de ne plus rire. Mes mots ne sont rien, du vide sur le vide - Tentative désespérée de combler le néant -
Le monde s'écroule autour de moi, je suis pas sur de résister longtemps...et puis surtout, à quoi bon ?
Il fait toujours trop chaud...je vais vieillir avant l'âge à force de parler du temps...5 heure du matin, c'est encore le meilleur moment pour travailler. Je suis en retard...la faute à qui ? C'est la fin de la 21ème semaine, 21 c'est mon chiffre magique. Je crois pas vraiment à tous ça, en fait non j'y crois pas du tout, mais ça m'amuse les coïncidences...Faut avouer que c'était quand même une semaine exceptionnelle.
Une averse. Avec le temps qu'il fait, c'est quasi providentiel. Le site a eu pas mal de problème aujourd'hui, il va falloir que je déplace le journal pour le mettre sur ether-elegia, mince ça va être très long et chiant... la nouvelle adresse c'est : www.ether-elegia.com
Je reviens de la fête des fanfares de Boutonnet...enfin il y a quelque temps maintenant que je suis là, je devrais être fatigué...et pourtant je le suis pas. Tant mieux, pour une fois je serai à jour. D'ailleurs en parlant de jour, il se lève, je vais devoir aller dormir...en tous cas je devrais. Si on reste éveillé toute la nuit est ce qu'on peut voir le jour dissiper les rêves ?
02 : 31
Bon cette fois c'est sur il m'a quitté, et avant même que je termine la mise à jour du journal.... Première constatation on ne meurt pas de perte. J'avais empilé un tas de choses sur ce disque dur, ça fait longtemps que j'aurais dû sauvegarder tout ça... Ces morceaux de vie numérisé, morceaux de rien, lettres, images pour ne pas oublier. J'ai un autre ordinateur, je ne serai pas sans voix mais juste sans mémoire et j'ai soudainement peur que mon passé m'échappe.
J'ai mal au yeux, ça faisait longtemps. Je crois que je devrais ne penser à rien, et surtout ne rien dire. Je vais aller me coucher... et demain tout ira mieux.
Tout se complique... par géographie, par manque de temps. Nous devrions être ubique, pour mener tous les combats, être de toutes les histoires.
Les mises à jour du journal vont sûrement être un peu chaotique dans les prochaines semaines, pas mal de chose sont en train de se mettre en place il va donc falloir un peu de temps avant que je puisse reprendre un rythme normal.
Les images parlaient d'elles mêmes.
Retour à la vie normale...où presque, entre temps les fourmis ont essayé de prendre la maison en otage; enfant j'avais des relations passionné avec les fourmis, malheureusement la passion est bien souvent destructrice... maintenant je m'en tiens à distance, pour leur bien. Je précise que pour cette prise aucune fourmis n'a été blessée.
Musique : Troublemakers "Get misunderstood"
Tic Tac Tic. Je travaille… je ne fais que ça d'ailleurs… je n'ai même pas le temps de penser, entre la fac et le site mes journées disparaissent avant d'avoir commencer.
Je trouve qu'il émane une étrange beauté des maisons abandonnées; en prenant ces photos j'ai l'impression de remuer les souvenirs de quelqu'un d'autre... à travers ces murs qui transpirent leurs histoires, je suis témoin du temps.
Froid. Je crois que si je relisais le journal depuis le début, je m'inquiéterais pour moi. Mais, j'ai la chance de me connaître depuis longtemps et de trouver tout ceci très normal. De toute façon si tout allait bien tout le temps, on ne pourrait même plus s'en rendre compte.
Une nouvelle semaine...et une nouvelle page, je me demande si quand j'arrêterais, tout ce que j'ai fait disparaitra, ou plutôt le temps qu'il faudra pour que tout disparaisse. La beauté de certaines choses vient surement de leur nature éphémère.
Je pense trop, je suis sur que ça me perdra. Non seulement parce que ça prend beaucoup de temps (le temps c'est tout ce que j'ai) mais surtout parce que généralement ça sert à rien. J'ai déjà un chat sur les jambes, il est presque tard, j'ai peur de devenir fou.
Le niveau descend dans nos verres sans fond, et dans le rythme des verres qui défilent, le temps se fige pour un instant... je sombre dans l'oubli.
Parler du temps c'est un signe de sagesse. Et il fait froid.
Je n'ai rien à dire, je peux même pas parler du temps lui non plus ne change pas.
Musique : Belle and Sebastian "I fought in a war"
Le temps passe à une vitesse impressionnante, j'ai l'impression de me répéter un peu, je continue à avancer, mais j'ai peur de perdre espoir en route, je crois que c'est encore le pire qui puisse nous arriver.
Musique : Tracy Chapman "I am yours"
Je m'envole vers des contrées plus sereines... pas le temps d'écrire un roman... mais je raconte tout en revenant... bientôt...
Musique : Pale 3 "Four days"
Le temps m'échappe encore... j'ai l'impression de passer ma vie à chercher - de rater l'essentiel.
... je me demande si je tiendrai longtemps la distance