Musique : Susanne Sundfor "Kamikaze"
"Il a caressé des petits serpents très doux ; il parlait toujours. Le mégot brûlait son doigt ; il a pris sa dernière bouffée. Le premier soleil l'a frappé, il a chancelé, s'est retenu à des robes fauves, des poignées de menthe ; il s'est souvenu de chairs de femmes, de regards d'enfants, du délire des innocents : tout cela parlait dans le chant des oiseaux ; il est tombé à genoux dans la bouleversante signifiance du Verbe universel. Il a relevé la tête, a remercié Quelqu'un, tout a pris sens, il est retombé mort." Pierre Michon
Il regarde le ciel plus souvent, assez longtemps pour voir, de l'ether plein les yeux, passer les nuées, le vol froissé des oiseaux de papier.
J'ai mal aux yeux...je crois qu'à ce moment précis, c'est la seule chose que je puisse penser, et comme j'ai vraiment pas envie de devenir aveugle je vais arrêter de regarder cet écran qui m'assassine à petit feu.
J'ai toujours pensé que la seule partie de notre corps qui ne pouvait pas mentir était les yeux, qu'on pouvait presque tout savoir sur une personne en la regardant dans les yeux... Évidemment j'ai pu me tromper.
Musique : Lisa Ekdahl "Rivers of love"
Enfant, à l'arrière de la voiture je regardais les maisons perdues dans la nuit, une lumière allumé inventait un monde minuscule. J'avais envie d'être à leur place, de vivre d'autre joies, d'autre peines. Juste pour savoir ce que ça faisait d'être quelqu'un d'autre.
Musique : Muse "Shine"
il en faut peu parfois pour que la vie nous paraisse autre. Les choses sont, ou plutôt paraissent différentes selon l'endroit d'où on les regarde. Rien n'est plus tragique que le bonheur des autres sous un certain angle.