Septembre, je me déchire encore. Parler, dire...écrire si les mots lacèrent la bouche. Ecrire parce que le silence fait mal. Combler le vide. Avancer malgré le vertige. Même si je le sens sur mes pas, partout. Sa morsure froide sur ma peau. La rouille qui ronge les chairs métalliques. Le néant qui grandit. Le noir qui infuse le réel.